Po hap nje teme te re per personat qe punojne apo studiojne ne fushen e mjkesise per te ndare se bashku rastet interesante qe kane hasur , tek paciente, apo si situata, te ndajne emecionet, veshtiresite,ciudirat, pershtypjet nga jeta e perditeshme
Po hap nje teme te re per personat qe punojne apo studiojne ne fushen e mjkesise per te ndare se bashku rastet interesante qe kane hasur , tek paciente, apo si situata, te ndajne emecionet, veshtiresite,ciudirat, pershtypjet nga jeta e perditeshme
Gutta cavat lapidem non vi, sed saepe cadendo
L'HISTOIRE
Un homme d’une quarantaine d’année ressent, lors de son dīner, de vives céphalées dont il est malheureusement coutumier. Son épouse lui prépare deux comprimés de 500 mg d'un analgésique antipyrétique qui, habituellement, le calment.
Mais, cette fois-ci, le mal ne fait qu’empirer et, vers 23h, les douleurs sont ą leur comble, le patient disant se sentir "mourir" tellement il a mal. Son épouse, inquičte, téléphone au centre 15, et attend au moins 15 minutes pour źtre prise en charge par le permanencier ą qui elle explique la situation. Celui-ci lui indique que les appels sont trčs nombreux, et qu’elle aurait pu se dispenser de téléphoner pour de simples céphalées chroniques qui finiront bien par disparaitre en allongeant son mari dans le noir.
Mécontente, elle raccroche et informe son mari qu’elle n’a pas réussi ą obtenir de l’aide. Celui-ci hurle désormais de douleur, ce qui provoque l’intervention des voisins qui conseillent de rappeler le 15 et de demander ą parler au médecin régulateur. L’épouse rappelle donc, et c’est le mźme permanencier qui lui répond. Aprčs négociations, il lui passe le médecin régulateur qui ne prend pas plus au sérieux ses propos. Il demande ą parler ą son mari ; elle lui indique qu’il n’est plus capable de prendre l’appel. Pensant ą une crise de délirium, le médecin déclare : "ce n’est qu’une petite crise passagčre", conseille ą l’épouse de "le calmer avec une tisane", et de lui donner ą nouveau un analgésique antipyrétique dans trois heures.
Le mari finit enfin par se calmer et s’endort. L’épouse, épuisée, part se reposer dans la chambre d’amis. Le lendemain, ą 8h, elle tente en vain de le réveiller : il est décédé depuis plusieurs heures. Le médecin traitant se rend au domicile du couple pour le certificat de décčs, et coche la case "obstacle médico-légal ą l’inhumation" afin qu’une autopsie soit faite. Celle-ci révélera que le patient est mort d’une rupture d’anévrisme intracrānien.
Estimant qu’une intervention plus précoce aurait pu sauver son mari, l’épouse dépose une plainte pénale contre X pour homicide involontaire. Un juge d’instruction est nommé et diligente une enquźte qui sera menée par les services de police. Ceux-ci entendent le permanencier et le régulateur, et demandent une impression papier du dossier informatique créé pour cette régulation, celui-ci se révélant trčs succinct. Devant la divergence des déclarations entre l’épouse et les deux professionnels mis en cause, l’officier de police en charge de cette enquźte saisit la bande d’enregistrement de ces deux conversations, regrettant qu’elle ne lui ait pas été remise spontanément.
S’il s’agit d’une version encore différente, se situant entre celles des parties en présence, elle est plus proche de celle de l’épouse, au moins en ce qui concerne l’ambiance de ces deux entretiens et la déclaration concernant la crise passagčre.
Le professeur d’anesthésie-réanimation, auquel l’expertise est confiée dans le cadre de cette instruction pénale, va mettre en lumičre plusieurs manquements dans cette régulation :
le fait que le permanencier, qui n’est pas un professionnel de santé, n’ait pas passé le premier appel au médecin régulateur ;
le caractčre approximatif et non scientifique de l’interrogatoire mené par le régulateur lors du deuxičme appel ;
enfin, ses propos trop rassurants alors que, selon l’expert, "il doit toujours envisager le pire"
.
Sur la causalité entre ces fautes et le décčs du patient, l’expert conclut qu’il est ą peu prčs certain qu’une hospitalisation n’aurait pas permis d’éviter l’issue fatale, eu égard ą son étiologie. Ceci a conduit au prononcé d’une ordonnance de non-lieu car les poursuites étaient fondées sur l’infraction d’homicide involontaire qui nécessite, pour źtre constituée, un lien de causalité direct et certain entre la faute et la mort.
LES CONSEILS PRATIQUES
Cette affaire pénale se termine bien pour les deux professionnels poursuivis car aucun appel n’a été déposé contre cette ordonnance. L’infraction visée est l’atteinte involontaire ą la vie définie par l’article 221-6 du Code pénal qui prévoit que : "Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues ą l'article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement ą une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le rčglement, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende". Comme il n'a pu źtre affirmé que le permanencier ou le régulateur avait causé la mort du mari de l’appelante, la poursuite n'a pas pu aboutir. Cela n’enlčve rien aux fautes retenues contre eux, et qui doivent faire réfléchir aux pratiques, mźme si la régulation est un art trčs difficile…
Un autre fondement des poursuites aurait pu źtre l’infraction de non-assistance ą personne en péril, réprimée par l’article 223-6 du Code pénal stipulant que : "Sera puni (de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende) quiconque s'abstient volontairement de porter ą une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prźter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours". Ici, il n’est pas nécessaire qu’il soit possible de sauver la personne ; c’est le comportement du prévenu face au péril qui est en cause. La situation de ces deux professionnels aurait alors été beaucoup plus délicate, en sachant que l’argument axé autour de l’absence de conscience de la gravité de la situation ne porte pas toujours, les magistrats répondant "qu’il faut savoir poser les bonnes questions".
Les dossiers de régulation sont trčs particuliers, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que la conversation est enregistrée et qu’il va ainsi źtre possible de juger ce qui s’est réellement passé. Elle va źtre décortiquée ą la fois sur le plan humain et sur le plan médical. Sur ce dernier, il est difficile d’źtre totalement objectif puisque l’on apprécie le travail du régulateur en connaissant déją la pathologie recherchée, et donc les questions qui auraient permis de la découvrir. Ces dossiers sont également particuliers car nous sommes en situation de crise, dans laquelle les appelants ne sont plus eux-mźmes et ne comprennent pas qu’il leur soit refusé l’envoi d’un véhicule du Samu. Enfin, parce que l’exercice de la médecine par téléphone est toujours apprécié avec rigueur par les juges, le praticien doit źtre encore plus prudent. Il faut donc, comme dans toutes les situations rencontrées par les médecins, mais peut-źtre encore plus, "éviter les mots de trop".
Gutta cavat lapidem non vi, sed saepe cadendo
Marya une nuk kuptova mire ate pjesen ku flet per l'infraction de non-assistance, se nuk kam as mundesi ta perkthej me nje fjalor ne kete moment... Cfare thuhet per kete pike me pak fjale?
Nj rast tjeter
Isha nje here ne urgjence, po merresha me pacientet e sektorit tim.
Vjen nje e re 36 vjecare, i ishte fryre kemba dhe dhimbje basi thoracik dr.
Kishte antecedente 3 episode me embolie pulmonare pa thrmboflebite tek kembet ne nje kontekst thrombofilie dhe duhej te merrte antikoagulante tere jeten.
Kishte edhe antecedente psikotike me tentativa flebotomie.
E kishte ndaluar vete tratamentin me antikoagulante se mendonte se ishte sheruar.
E nisim analizat per te eliminuar embolie pulmonare. Gds ishte normal, ddimeri te rritur, ne Ecg nuk kishte bbd, s1q3,bejme doppler veineux te kembeve dhe tromboflebit sup.
Aty perreth filloi te vervitej kolegi im qe eshte dhe shefi i urgjences, cfare po i ben ? Me pyet
Po ja them ti bej angioskaner toracik per te eliminuar embolie pulmonare, duke patur parasysh se ka bere 3 here deri tani, ka dhimbje toracike.
Mire thote, lere se do i bej nje ekografie kardiake, nqs se nuk shenja te hypertension te arteres pulmonaire , mund ta eliminojme embolin pulmonare, ai donte te nxirrte sa me shpejte ,se ishte e madhe rradha e pritjes.
Ok flm i them , dhe vazhdoj me te tjeret.
Ky i ben eko dhe nuk i gjen hypertension te arteres pulmonare.
Pa u konsultuar me mua, megjithese pacienta ishte ne sektorin tim , vete i thote se nuk ka embolie pulmonare dhe do dali , ne fillim injeksione e pastaj me antikoagulante.
U ndieva keq, thashe temen, ti ndodhengje asaj mua do me hedhin ne gjyq dhe jo kolegun tim, pacienta ishte ne sektorin tim, sdija cte beje dicka qe te ishte sjelle politik korrekte ndaj kolegut.
Po rreziku ishte i madh, se mbajta veten thashe ne fund te fundit interesi i pacientit
Vete i them jo nuk do diĺni pa u bere nje angioskaner.
Dhe me te vertete doli qe kishte embolie pulmonare , po,qe ishte segmenter ,po qe mund te rrezikohej.
U shtrua me pas ne pavijonin e kardillogjise...
Ndryshuar pėr herė tė fundit nga Marya : 23-03-2014 mė 11:33
Gutta cavat lapidem non vi, sed saepe cadendo
Sa bukur flisni dhe ju doktoret.
Flisni icik me thjeshta, qe tema te jete e kuptushme edhe nga forumi, se ku I dihet, vjen wordi dhe ska pse hapen teme tjeter.
Kur ju lexon, thua po kto tonet doktore jane, se kto I bohen sh shkurt,
Sa detyrohen robte te pyesin ne forum.
--- La Madre dei IMBECILI e sempre in cinta...
---voudou.. ---
Nji pyetje kshu jashte temes tuaj,
Teshtimat e shpeshta c'tregojne?
--- La Madre dei IMBECILI e sempre in cinta...
---voudou.. ---
E pamundur te shkruan nga cell. Nja 3 here e kam nisur ate qe dua te them me mbyllet faqja![]()
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